Conçue par Charles Runels, dermatologue américain et spécialiste de la médecine esthétique, le vampire lift des seins est devenu un phénomène de société, inexpliquée par les experts de la beauté, vu que son effet enjolivant n’a pas été approuvé par aucune étude scientifique crédible.
Pourquoi tant de convoitises pour cette technique ?
Lorsqu’un traitement, une thérapie naturelle ou une approche holistique est pratiquée par des stars internationales (comme par exemple Kim Kardashian), tout le monde s’y met. Connue également sous le nom de Vampire Breast Lift, cette technique permet de repulper la poitrine même si l’effet push-up du décolleté ne dure pas longtemps.
En effet, selon Charles Runels, sa technique permet de stimuler la sécrétion du collagène et du plasma, deux substances biologiques primordiales pour avoir des seins plus gros. Mais attention ! N’espérez pas augmenter vos seins de 3 ou 4 bonnets. Au mieux, ils seront moins ptôsés et plus rebondis. Le principal avantage de ce traitement est l’absence totale de cicatrices postopératoires.
Le vampire lift des seins est-il une alternative aux prothèses et au lipofilling mammaire ?
La réponse est non ! le vampire lift de la poitrine est loin d’être une alternative à la chirurgie plastique des seins surtout pour les femmes ayant des disgrâces pathologiques comme la forte ptôse ou l’hypoplasie mammaire. Car, à part son action efficace sur le visage ou sur les vergetures, elle ne peut que peaufiner le contour du décolleté.
Il est même judicieux de dire que des thérapies naturelles comme le massage aux huiles essentielles ou la pratique de quelques gestes physiques sont plus efficaces qu’elle. Donc mesdames, ne vous faites pas arnaquer par ce procédé qui vaut quand même le prix d’une augmentation mammaire par prothèses.
En bref, faites du sport, utilisez des produits naturels comme l’huile du fenugrec ou tout simplement appliquez des crèmes parapharmaceutiques revitalisantes pour augmenter le volume de votre buste, mais ne faites jamais confiance à des techniques médico-chirurgicales qui ne sont pas encore approuvées par les professionnels de l’esthétique.
